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 RONNIE LE HAWK

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2 participants
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The Frantic
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MessageSujet: RONNIE LE HAWK   RONNIE LE HAWK EmptyMer 26 Sep 2007, 13:30

RONNIE-LE-HAWK
par The Frantic

Rocker cravaté, fin 50's, mais rocker sauvage, intrépide, convulsif, pilonnant, surnommé "Mister Dynamo", écouté par les Hell's, pote des Blacks et des artistes Sun, Ronnie Hawkins casse la baraque avec ses versions torrides de "Hey Bo Diddley","Bo Diddley", "Who Do You Love", son vigoureux "Forty Days", ses vociférants "Horace", "Oh Sugar", "Wild Little Willy", "Watcha Gonna Do", "My Girl is Red Hot"... On aurait dit ce mec possédé par la tressaute, gueulant ses rocks trépidants aux rythmes de pétoires, y rajoutant quelques hurlements
bien sentis, Rockin'Ronnie-Le-Hawk et ses Blackhawks (groupe Noir précisons-le!), durant son service militaire, avait les pieds dans le Blues officiel, bien plus profond que pas mal de ses congénères.
Plus tard, jetant sa cravate, portant barbouse et charmeuses, ressemblant plus au Denis Hopper d'"Easy Rider"qu'au jeune étudiant de ses débuts, il forme avec ses potes le meilleur groupe que Bob Dylan ait pu connaître : The Band. Mais revenons au début... Né le 10 janvier 1935 à Huntsville (Arkansas), Ronald prête attention aux gigues que tricote son oncle "Skipper" sur son violon, connu dans la région pour un sacré dérouilleur de gambettes. Son paternel alcoolo notoire, divorce et fout le camp en Louisiane, où son autre fiston: Dale ("Susie Q") démarre sa carrière discographique, à Shreveport. Les deux frangins bien qu'éloignés, sont des fins-mordus de Blues qui bouge. Ronnie décide d'aller faire un tour à Memphis pour aller s'acheter des disques. A Fayetteville, dans son patelin, tout le monde ne sait dire qu'une chose : "le Blues, c'est pour les nègres !" ; ah, ça, des disques de Country & Western, ça n'manque pas, y'en a dans tous les rayons. Le taulier du casin lui répond sur un ton franchement désagréable "qu'il n'y a "pas de ça dans le stock!", que c'est de la"musique race", interdite aux jeunes blancs. "Mais ou diable peut-on trouver cette musique que j'entends à la radio ?!...".
Ronnie revenait à chaque fois avec un sac plein. Sa lentille d'aigle fonctionnait déjà pour repérer les bonnes galettes d'entre les pâtées pour blaireaux. Du blues saignant, il en écoute à s'en faire péter les tympans. Avec Harold Pinkerton (guitariste rythmique & bassiste d'occasion), Bobby Keene (guitare solo), et Herman Tuck (batteur), musicos connus dans le secteur, il trouve là une première mouture de ses Hawks. Concerts dans les collèges,
universités, ça tourne. Il s'occupait de beaucoup d'autres trucs, le Ronnie; c'était un actif, bénévole dans tous les clubs. Mais en 57, il en a sa claque des études, et décide de se consacrer entièrement à la zizique. Retournant à Memphis, il descend du train en dépliant son plan, puis prend aussi sec la direction du Studio Sun. Il a écouté tous ces mecs qui font du Rockabilly et trouve génial ce qu'ils font. Il restera là plusieurs jours, et reviendra, devenant pote avec
Carl Perkins, Roy Orbison, Elvis, Johnny Cash et les frères Burnette, qui ne rechignent pas à accorder des boeufs à ce mec "mordu" qu'ils voient toujours se pointer avec son sac bourré de disques. Bill Justis, le saxo de "Raunchy" lui propose un jour d'enregistrer quelques démos. Va pour : "Lawdy Miss Clawdy" qu'il apprécie autant chez Elvis que chez Lloyd Price,"Mansion On The Hill", et quelques autres titres qui manque-de-bol disparaîtront (probablement effacés par Sam Phillips qui ne jurait plus alors que par Jerry Lee Lewis). Du coup, il retourne brièvement au collège, puis arrive l'armée où après douze mois de classes il finit par pouvoir jouer au mess des officiers, avec des potes noirs. "Voilà! s'écrie Ronnie, c'est exactement cette musique-là qui m'a toujours plue !". Rockin'& jumpin'Rhythm and Blues avec une pointe de Booogie Woogie. Mais une fois la quille arrivée, un tel groupe, modèle d'intégration, n'avait aucune chance de succès dans le Sud.
De retour à Fayetteville, Ronnie reçoit des nouvelles de ses potes, les artistes de chez Sun, qui lui ont mitonné une surprise : un orchestre, avec le guitariste de Conway Twitty: Jimmy Ray Paulman, qui joue aussi avec Billy Lee Riley. Mais les autres se disputant à propos de qui s'rait l'chef dans le groupe, ne restera bientôt plus que Paulman, qui emmènera Ronnie chez Charlie Halbert, proprio du "Rainbow Hotel", à West Helena (Arkansas), un brave
type qui avait dépanné Elvis, Carl Perkins et Conway Twitty à leurs débuts. Un lieu extraordinaire aussi, pour se plonger dans le Blues vivant. Piaule gratos en échange de quelques services locaux. Et il l'emmène aussi sec à la radio KFFA où son pote Basil est D.J.. Là, ni le matos (sur lequel joue Sonny Boy Williamson II - Rice Miller) ni l'espace ne manquent pour répéter. Paulman fait appel à son frangin pour tenir la contrebasse et Willard "Pop" Jones, un pianiste borgne, mais dingue de Rock'n'Roll et de Boogie, se fait des leurs.
Ronnie est au Paradis; ce climat "pro"et si proche des "Black Roots" lui convient à merveille. Levon Helm qui n'a pas encore assez de pognon pour se payer une batterie complète joue la guitare rythmique ou la caisse claire. Ces nouveaux Hawks sont au palpène!. "Tu vois, fait Helm, ici on est mieux que nulle part ailleurs ! On est dans le chaudron !". Ronnie ne reviendra pas de si tôt à Fayetteville, cette ville de ploucs, en tous cas pas avant que le groupe soit au point, et suffisamment bon pour faire changer d'avis tous ces pécores. Gigs locaux
donc, sur les deux rives du Mississippi, et avant tout: répètes, répètes, répètes. Et un beau matin, Harold Jenkins (allias Conway Twitty) appelle Ronnie au téléphone, de l'Ontario lui disant que le Rock'n'Roll cartonne bien, au Canada, qu'il devrait rappliquer dare-dare avec ses Hawks, qu'il y a des endroits comme le "Flamingo Lounge", le "Brass Rail", le "Brown Derby"ou le "Coq d'Or"qui raffolent de cette musique, que c'est plein à craquer tous les soirs!. Ni une ni deux, voilà notre aigle en route pour les terres du Nord. "Ronnie et ses Hawks" annonce quelques jours plus tard l'affiche du "Golden Rail" d'Hamilton. On est en 58. A partir de ce moment-là, ça devient du sérieux. Quatre faces du Ron Hawkins Quartet, gravées en avril à Toronto, dont les fameuses: "Horace" et"Hey Bo Diddley" qui donnent des couleurs aux imprésarios et se vendent comme des petits pains. Sur quoi, Morris Levy, à
New York, pique son fade en esgourdant ça: "I'm'le faut! qu'i'dit, i'm'le faut, avant qu'je choppe la courante!" (textuel). Et voilà not'Ronnie-le-Hawk, juste un an plus tard, récidivant chez Roulette Records: "Forty Days"/"One Of These Days", deux titres ronflants-dur, sur fond de pétarade, du rock'n'roll à vous filer des fourmis dans les guibolles et de l'électricité partout !. Et le Billboard épaté, d'annoncer: "Vous n'aurez jamais RIEN entendu, jusqu'à ce que vous écoutiez l'électrocutant Ronnie Hawkins !". 9ème dans les Charts canadiens !. Manque de pot, Levy s'était un peu monté le bourrichon en imaginant que not'Ronnie allait devenir la "dernière sensation Rock'n'Roll" aux States où ça commençait déjà à se faisander. Malgré quelques apparitions farouches au fameux "Bandstand", qui l'enlevèrent haut-la-main sur tout ce qu'on avait pu "voir et entendre de plus sauvage", la grande époque lucrative et glorieuse du Rock'n'Roll était sur son déclin. Ronnie et ses Hawks tournèrent en Ontario, Arkansas, mais déjà le showbiz avait pris une sacrée avance sur ce répertoire qui rappelait le Vieux Sud. Son succès provenait entièrement de ces éternels retardataires de canadiens, quoique ses disques, lorsqu'ils apparurent en Europe, dans les 60's firent un sacré ramdam chez les rockers, déclencheant des vocations!. La cote de Ronnie et ses Hawks continua néanmoins de cartonner au Québec, toutes les séances suivantes de 59, chez Roulette à New York, se soldant par de bonne places dans les charts canadiens. En 1960, avec un banjoïste et un autre personnel, il a l'idée d'envoyer sur les ondes une "Ballad Of Carryl Chessman" (le condamné à la chaise électrique) qui le fait remarquer d'un plus large public (Folk & Country). Un nouveau lead-guitariste: Fred Carter Jr., remplacera Paulman qui se conten-
tera de la guitare rythmique avant d'être remplacé par Robbie Robertson. Titres "Folkblues" comme "John Henry", "Summertime", "Sometimes I Feel Like A Motherless Child" alternent encore avec le bo-diddlant: "Clara" (sur le thème de "Mona") ou des reprises de standards comme "Honey Don't" ou"Sick & Tired".
A Nashville en 1960, Ronnie encadré par les cow-boys du cru se voit imposer les musiciens locaux de studios (et non des moindres !) pour son "Folk Album" (hum! plutôt: "Western-Country-Folk") : Hank Garland, Harold Bradley, Grady Martin (guitares), Owen Bradley (piano), les Anita Kerr Singers... Toute une clique qui l'accueille en ces termes: "On vient à Nashville, il y a les meilleurs musiciens sur place; on a la politesse de jouer avec eux!". Quant à ses Hawks, l'aile en bataille, à peine eurent-ils le temps de mettre 4 titres "dans la boîte"qu'ils furent priés de céder la place à ces vétérans professionnels." A Nashville, on ne plaisante pas avec les "gringalets venus d'ailleurs"!..." insiste-t'on. D'où : chambardements successifs, démissions dans la bande des Hawks. Passeront à travers : Jamie Robie Robertson (lead gtr) et Mark Levon Helm (batteur). Parmi les musicos de dépannage, signalons un certain Roy Buchanan à la basse (qui se fera connaître en gtr-solo avec le décoiffant: "Ramon's Blues"), avant que Ricky Danko ne soit embauché d'une façon durable. En 61, nous avons droit à une nouvelle ration de rock'n'rolls un peu twistants, desquels émergent une bonne version du "Susie Q" déjà inauguré par le frangin Dale, un honnête "Matchbox", et deux blues chantés par Helm : "Further On Up The Road", de Bobby Bland et "Nineteen Years Old" de Muddy Waters qui s'inscrivent bien sur l'album : "Mojo Man" (morceau dû à Billy Lee Riley), avec une participation de Mort Schuman au piano sur "Arkansas". Deux ans plus tard, en 63, avec le support de King Curtis (ténor-sax) et la guitare cinglante de Robertson, deux rocks incendiaires, comme aux débuts, avec gueulements et pêche d'enfer: "Bo Diddley" et "Who Do You Love". A noter (je m'réveille!) que Ronnie avait déjà fait appel à Sam "The Man" Taylor, au sax, dans une session antérieure. A cette époque, les nouveaux jeunes Hawks sont durailles et même plutôt chiants à manager, fumeurs de shit invétérés, ce qui met Ronnie hors de lui. C'est la participation des Hawks à un album du Country-Blues folksinger John Hammond, débuts 60's, qui les mit en relation avec Dylan. Robertson et Helm accompagnèrent ce-dernier à son concert de Forrest Hill en août 65, et le groupe, remarqué et engagé par Dylan est baptisé: The Band. Sous ce nom, il enregistre plusieurs albums d'affilée et acquiert une notoriété auprès du public pop-rock. Mais not' Ronnie-Le-Hawk dans cette histoire ?...
Hé bien le voilà à nouveau seul, à nouveau en quête de Hawks. Il s'improvise producteur, et fonde son label: Hawk, enregistre chez Yorkville, Cotillion (Atlantic) en 71, et trouve en John Lennon un amateur de Rock'n'Roll avec qui pousser le bout de gras. En 72, il signe chez Monument, et sort le "monumental": "Rock'n'Roll Resurrection"(un peu surfait tout-d'même) puis grave chez United Artists, Epic, Quality, reprenant ses classiques ou interprétant: "Brown Eyed Handsome Man", "Johnny B.Goode", toujours pimpant le Ronnie; écoutez: "The Hawk & Rock" live en Angleterre en 82, "Rompin'Ronnie HawkinsTribute Concert" au Massey Hall de Toronto en oct.2002, avec les frangins Weber, et "Still Cruisin'".

Je pourrais en écrire 50 pages sur "le Hawk", mon frangin d'palpite en hot sauce, qui glapissait comme un damné sous les torrents de lave de ses Hawks, et qui tient toujours
la route. Un sacré loulou ! ...qu'aurait pu en montrer aux mignards d'aujourd'hui !...
En janvier dernier (2007), c'était son 73 ème anniversaire. Frappé par une grave maladie depuis cinq ans. Il a ses fans partout dans le monde, surtout au Canada, Johnny-Le-Hawk, le vieux bison au regard d'aigle qu'a maintenant des cheveux blancs, et toujours la même belle pépé à son bras depuis les 60's.

Cavallo.
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MessageSujet: Re: RONNIE LE HAWK   RONNIE LE HAWK EmptyMer 26 Sep 2007, 23:21

Hello frantic

Merci pour Ronnie Hawkins tres joli commentaire

RONNIE LE HAWK Best_of_ronnie_hawkins_and_the_hawks

In the late 1950s and early 1960s, Ronnie Hawkins was one of the few rock'n'rollers committed to performing and recording unapologetic rockabilly while others were returning to their country roots or going the teen idol route. This 18-song compilation focuses mostly on his initial burst of activity for Roulette in 1959 and 1960, with a few later odds and ends thrown in. While he deserves respect for keeping the torch of rock'n'roll's roots burning during some of its leaner years, he didn't match the greatness of rockabilly's kingpins. His voice and performance was energetic but not brilliant; his material was a bit pedestrian. The best of these tunes are "Mary Lou" (his sole top 30 hit), "Forty Days" (an update of Chuck Berry's "Thirty Days"), and "One Of These Days" (later covered by the Searchers). What he's really known for, of course, is giving a bunch of mostly Canadian kids their start as his backing band, the Hawks. This later edition of the Hawks eventually toured with Bob Dylan and evolved into the Band. Only two of these songs, though, feature that lineup (the 1963 single "Bo Diddley"/"Who Do You Love"). On "Who Do You Love" especially, Robbie Robertson lets rip with a roaring solo that's a good few years ahead of its time in its manic distorted intensity. It's by far the most exciting track on this compilation of a respectable but minor performer from rock's early days.

-- Richie Unterberger,
All-Music Guide

This is a shorter collection, with a little overlap with the 1995 Sequel records set. It is a fun collection, and it fleshes out one's sense of where the Band guys came from, but there is actually much less of the Band itself on this one. Levon plays drums on all but one of the tracks, and Robbie is on quite a few, but only two songs - "Bo Diddley" and "Who Do You Love" - have the full band on them. Cut 18, "Down in the Alley", is a track recorded in 1970 with the Muscle Shoals Ala. rhythm section and a fabulous display of blues guitar from Duane Allmann.

Band members are playing on these cuts: Levon: Drums on all but track 18; Robbie: Lead guitar on 11, 14, 16, 17; Rick: Bass guitar on 11, 16, rhythm guitar on 14 and 17 (Roy Buchanen is on bass for 14 and 17); Richard: Piano on 14 and 17 (Alas - the Rhino collection is Garth-free).

Tracks

1.
Thirty Days (Berry)
RONNIE LE HAWK Mpeg_kn2 (97K)

2.
Forty Days (Berry)
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3.
Mary Lou (Jesse/Bihari)
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4.
Wild Little Willy (Hawkins/Magill)
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5.
Oh Sugar (Hawkins/Magill)
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6.
One of These Days (Hawkins/Magill)
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7.
Dizzy Miss Lizzy (Williams)
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8.
Odessa (Hawkins/Magill)
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9.
Sick and Tired (Kenner/Bartholomew)
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10.
Baby Jean (Hawkins/Magill/Helm)
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11.
Come Love (Oliver)
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12.
Hey Boba Lou (Hawkins/Magill/Robertson)
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13.
Ruby Baby (Leiber/Stoller)
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14.
Bo Diddley (McDaniel)
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15.
Clara (Hawkins)
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16.
I Feel Good (Lee)
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17.
Who Do You Love (McDaniel)
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18.
Down in the Alley (Stone)
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The Best of Ronnie Hawkins and the Hawks - 1990 - 45:13 - Rhino Records RHI70966

Source

theband.hiof.no/albums/best_of_ronnie_hawkins....

RONNIE LE HAWK Hawks

RONNIE LE HAWK 41JJA945Q0L._AA240_


RONNIE LE HAWK RhawkinsRonnie Hawkins

Ronnie Hawkins was part of that late '50s Texas sound that included Dale Hawkins and Buddy Knox. He and his group, The Hawks, toured throughout the South and Canada before signing with Roulette in 1959. His first release, FORTY DAYS, was a hit, and was followed by MARY LOU and WHO DO YOU LOVE.

RONNIE LE HAWK D33146e4j8a

RONNIE LE HAWK Ontario_1963
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MessageSujet: Re: RONNIE LE HAWK   RONNIE LE HAWK EmptyJeu 27 Sep 2007, 10:29

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MessageSujet: Re: RONNIE LE HAWK   RONNIE LE HAWK EmptyJeu 27 Sep 2007, 12:02

780242 BEBOP pour la video de Ronnie Hawkins ho dommage qu'elle soit si courte car j'adore le timbre de voix de Ronnie

Je possede le vinyl -Ronnie Hawkins -Rockin'- VG 201 MD.9028

Et bien d'autres mais je men souviens plus....memoire qui flanche avec l'age

L'originalite de ce vinyl c'est sa couleur Rouge au lieu d'etre en noir

23_32_10 c089
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MessageSujet: Re: RONNIE LE HAWK   RONNIE LE HAWK EmptyJeu 27 Sep 2007, 13:20

JE l'ai aussi,je l'avais acheté au supermarché(suma)a l'époque je ne connaissais pas RONNIE HAWKINS ,j'ai juste acheté le disque d'après le titre ROCKIN
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Dj Eddie-Cesc
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MessageSujet: Re: RONNIE LE HAWK   RONNIE LE HAWK EmptyMer 22 Juil 2015, 12:01

https://www.youtube.com/watch?v=-WGlo2O_Prg&feature=em-upload_owner
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