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 La saga d'Elvis Presley

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MessageSujet: La saga d'Elvis Presley   La saga d'Elvis Presley EmptyJeu 16 Aoû 2007, 01:06

Source : La saga d'Elvis Presley Rtlbis

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15/08/07

La Saga d'Elvis Presley

L a disparition prématurée d'Elvis Presley n'a jamais remis en cause une exposition médiatique permanente, illustrée par des sorties régulières de compilations, de rééditions, de remixes, de livres ou de DVD qui sont tous de véritables succès. Trente ans après sa mort, Elvis Presley est plus que jamais le King. Cet anniversaire nous donne aujourd'hui l'occasion de saluer une fois encore sa mémoire dans cette Saga qui durera exceptionnellement trois heures. Elvis le mérite amplement.



La Saga d'Elvis Presley dans son intégralité.

La disparition prématurée d'Elvis Presley n'a jamais remis en cause une exposition médiatique permanente, illustrée par des sorties régulières de compilations, de rééditions, de remixes, de livres ou de DVD qui sont tous de véritables succès. Trente ans après sa disparition, Elvis n'a jamais été aussi présent. Un exemple parmi d'autres : en mars dernier, dans le cadre de l'émission "American Idol", Céline Dion a interprété aux Etats-Unis "If I can dream" aux côtés d'une image en relief d'Elvis, ce qui donnait l'illusion qu'ils chantaient en duo.
La France n'échappe pas au phénomène où la presse fait un important effort éditorial. Des magazines comme Les Inrocks ont publié des hors-série consacrés au chanteur. Elvis est aussi très présent en librairie, notamment grâce à Patrick Mahé qui vient de lui consacrer deux ouvrages : "Le Roman des amours d'Elvis" et "Sur la route d'Elvis". Et puis, bien sûr, on retrouve le King en bonne place chez les disquaires qui proposent une nouvelle compilation, un double CD intitulé "THE ESSENTIAL ELVIS PRESLEY".
Trente ans après sa mort, Elvis Presley est plus que jamais le King. Cet anniversaire nous donne aujourd'hui l'occasion de saluer une fois encore sa mémoire dans cette Saga qui durera exceptionnellement trois heures. Elvis le mérite amplement.

Elvis Aaron Presley est né le 8 janvier 1935 à East Tupelo, dans le Mississippi. Il aurait dû avoir un frère jumeau, Jesse Garon, mais celui-ci n'a pas vécu ; il est mort au cours de l'accouchement. Le père d'Elvis, Vernon Presley, est ouvrier agricole. Sa mère, Gladys, est couturière. Ce sont eux qui offrent à Elvis sa première guitare à l'occasion de son onzième anniversaire. En septembre 1948, toute la famille s'installe à Memphis, dans le Tennessee. En juin 53, après avoir passé ses examens de fin d'année, Elvis quitte le lycée et devient conducteur de camions pour la Crown Electric Company.

Elvis, qui a fait ses débuts de chanteur à l'église sous la houlette de ses parents, avait continué avec ses copains et se produisait notamment dans les fêtes du lycée. Il écoute beaucoup de musique, surtout du country & western et du rhythm & blues, sans jamais oublier le gospel. En août 53, il se rend dans les petits studios de Sun Records. Pour 3 dollars 98, il enregistre sur disque souple deux titres, “My happiness” et “That's when your heartache begins”, qu'il offre à sa mère en cadeau d'anniversaire.

Lorsqu'il quitte les studios Sun, Elvis Presley laisse ses coordonnées à la secrétaire, Marion Keisker. A son retour, Sam Phillips, le patron de Sun Records, écoute la bande qui a été enregistrée. Il rappelle Elvis et le fait répéter pendant plusieurs mois avec le guitariste Scotty Moore et le contrebassiste Bill Black. Les 5 et 6 juillet 54, ils enregistrent quatre chansons dont le standard country “Blue moon of Kentucky” et une composition d'Arthur Crudup, “That's alright (mama)”.

Programmé par Dewey Phillips, le D.J. vedette de Memphis, “That's all right (mama)” devient un gros succès local. Le guitariste d'Elvis, Scotty Moore, nous raconte l'enregistrement de ce titre.

"On a fait un ou deux morceaux, mais on avait toujours le même problème, trouver des chansons que nous connaissions tous les trois, car ni Bill, ni Elvis ni moi ne lisions la musique. Après deux ou trois titres, on a fait une pause-café. Et Elvis a commencé à faire le pitre, il a pris une guitare et a commencé à chanter 'That's all right (mama)'. Il chantait, faisait le clown, dansait dans le studio. Et alors Bill a empoigné sa basse et s'est mis à jouer en faisant aussi des pitreries. Et je les ai suivis. C'était un rythme nouveau. Sam Phillips, qui nous avait entendus, est entré. 'Qu'est-ce que vous jouez-là ?', a-t-il demandé, 'c'est super !' Nous, nous ne savions pas. 'Allez, on refait la même chose. On va l'enregistrer et voir ce que ça donne'. On s'est regardés tous les trois en se demandant ce qu'on allait faire. On a répété en essayant de rejouer la même chose. On l'a fait deux fois : une fois pour régler la balance et on a enregistré la deuxième. Et voilà l'histoire."

Elvis fait ses débuts professionnels en public le 30 juillet 1954 en plein air, à l'Overton Park Shell de Memphis. Sa voix, sa prestance naturelle, mais aussi son déhanchement suggestif, d'inspiration plus sexuelle que sensuelle, font une très forte impression sur les spectateurs. Elvis Presley, surnommé “The Hillbilly Cat” sur les affiches, commence alors à tourner dans le Sud avec Scotty Moore et Bill Black. A eux trois, ils viennent d'inventer le rockabilly.

En septembre 54, Elvis Presley fait paraître son deuxième 45-tours, “Good rockin' tonight”, dont les ventes sont encore insuffisantes pour lui permettre de se classer dans les hits parades nationaux. C'est seulement en avril 55 avec “Baby let's play house”, son quatrième single, qu'il fait sa première apparition dans les charts country & western, à la dixième place.

Elvis, qui vient de recruter le batteur D. J. Fontana, se sépare de son premier manager et signe un contrat avec Thomas Andrew Parker, un ancien bonimenteur de foire qui fut un temps le manager de Hank Snow et qui se présente avec un titre usurpé de “colonel”. En fait, Parker n'est pas non plus son vrai nom : il s'appelle Andreas Cornelis Van Kuijk, est d'origine hollandaise et a émigré clandestinement aux Etats-Unis en 1929.

Quoi qu'il en soit, le Colonel Parker a de hautes ambitions pour Elvis. Il faut d'abord racheter son contrat chez Sun et viser plus haut. Gordon Stoker, l'un des Jordanaires, ce quatuor vocal qui accompagna longtemps Elvis, rappelle le caractère autoritaire du personnage.

"Le Colonel Parker dirigeait toutes les négociations. Tout ce qui concernait Elvis passait strictement par lui. Elvis pouvait faire certaines choses mais, pour la plupart, il devait passer par le Colonel. Il devait lui demander la permission."

Le Colonel Parker, personnage pour le moins ambigu mais indissociable de l'histoire du King, est mort le 21 janvier 97. Il avait 87 ans.

Le style de Presley, puissant et convaincant, suscite un intérêt certain de la part des maisons de disques importantes. Au bout du compte, c'est RCA qui décroche la timbale en novembre 55 pour la somme (astronomique à l'époque) de 40 000 dollars : 35 000 pour Sam Phillips et 5 000 pour Elvis. Avec cette somme, il achète sa première Cadillac. En février 56, le dernier 45-tours d'Elvis pour Sun Records, “Mystery train”, atteint le sommet des charts country & western. C'est le premier n°1 du King.

Les 10 et 11 janvier 56, Elvis Presley boucle sa première session d'enregistrement pour RCA à Nashville, avec Scotty Moore et Chet Atkins aux guitares, Bill Black à la basse, D.J. Fontana à la batterie, Floyd Cramer au piano et les Jordanaires. Le 21 avril, le 45-tours issu de ces séances, “Heartbreak Hotel”, est N°1 aux Etats-Unis, tous classements confondus, et le reste pendant huit semaines.

Chargées de la sensualité la plus lourde, les apparitions d'Elvis, aussi bien à la télévision que sur scène, poussent le public à des réactions extrêmes : on est fanatiquement pour, on est violemment contre, rarement indifférent. Le nouveau N°1 d'Elvis est une ballade, “I want you, I need you, I love you“, qui paraît en mai 56.

A partir de juillet 56, Elvis est accompagné par les Jordanaires, un quatuor vocal composé de Neal Matthews, Ray Walker, Hoyt Hawkins et Gordon Stoker. Avant de travailler avec Presley et d'être associés à son nom, les Jordanaires avaient une existence de groupe autonome. C'est d'ailleurs au cours d'un de leurs concerts, quelques mois avant qu'il devienne une star, qu'Elvis les avait remarqués et rencontrés pour la première fois.
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MessageSujet: Re: La saga d'Elvis Presley   La saga d'Elvis Presley EmptyJeu 16 Aoû 2007, 01:08

"Les Jordanaires ont rencontré Elvis en 1955 à l'Auditorium de Memphis. Nous nous produisions sur la même affiche qu'Eddy Arnold et Eddy Fisher. Elvis traînait toujours au Grand Ole Opry ici à Nashville et, tous les samedis soirs, il chantait des spirituals car c'était le genre de chansons qu'il adorait, des chansons religieuses, des chansons rythmées, c'était ce qu'il préférait. Il est venu nous voir dans les coulisses et nous a dit qu'il était là en spectateur, qu'il voulait absolument nous rencontrer et que, si un jour il décrochait un contrat d'enregistrement avec une firme de disques importante, il nous demanderait de chanter avec lui."

Le nouveau 45-tours d'Elvis, un classique qui réunit “Don't be cruel” et “Hound dog”, est N°1 le 18 août 56 et le reste onze semaines d'affilée ! Le 9 septembre, Elvis participe au célébrissime show télévisé de Ed Sullivan. On le filme en plan rapproché pour ne montrer que le buste de celui que l'on surnomme “The Pelvis” (le bassin) à cause de ses mouvements de hanches sans équivoque qui offensent la morale trop bien pensante.

Le 26 septembre 56, Elvis revient chanter dans sa ville natale de Tupelo. Il est la vedette du Mississippi-Alabama Fair & Dairy Show et chante devant une foule énorme de vingt mille personnes (la ville de Tupelo compte à l'époque vingt-deux mille habitants). Pour l'occasion, la radio locale demande à Vernon et Gladys Presley, les parents du King, quelles sont leurs chansons favorites dans le répertoire de leur fils.

Vernon : C'est difficile à dire... En premier lieu : “That's all right (mama)”.
Speaker : Et vous, Mme Presley ?
Gladys : “Baby let's play house” et “Don't be cruel”. Ce sont mes deux préférées.

(Vernon Presley a choisi “That's all right mama”. Gladys, dont cette interview constitue un des rares témoignages enregistrés, préfère “Baby let's play house” et “Don't be cruel”.)

Le succès phénoménal de Presley, qui est d'abord un interprète, attire de nombreux auteurs-compositeurs qui rêvent de placer une de leurs chansons dans son répertoire. Parmi ceux qui travailleront régulièrement pour lui, on peut citer Jerry Leiber et Mike Stoller, Otis Blackwell, Doc Pomus et Mort Shuman. Ben Weisman, qui a signé personnellement une cinquantaine de titres pour Elvis dont “Wooden heart”, nous explique comment on proposait une chanson au King et comment il procédait pour l'enregistrer.

"Il partait de la maquette. Il fallait d'abord composer la chanson et après j'entrais en studio. Je réunissais mes musiciens et, en tant qu'arrangeur, j'apprenais à chacun ce qu'il devait jouer sur sa basse, sa guitare... Je tenais le piano... J'engageais des chanteurs. J'en ai eu de très connus, comme Glen Campbell. Je le payais vingt-cinq dollars rien que pour chanter. Personne ne savait qui il était à l'époque. J'ai eu aussi Dorsey Burnett, P.J. Proby, tous ont chanté pour moi pour une poignée de dollars. Je les faisais chanter comme Elvis, dans le même style que le sien, si bien qu'après les avoir entendus, il pouvait fort bien imaginer le résultat final.

C'était une sorte de modèle de la façon dont Elvis la chanterait, avec arrangements et tout. Si bien que lorsqu'il entrait en studio, on l'écoutait ensemble et les musiciens recopiaient ce qu'ils avaient entendu. Moi, je restais assis dans un coin au cas où il y aurait des problèmes."

En octobre 56, “Love me tender” est un nouveau N°1 pour Elvis. “Love me tender” est aussi le titre de son premier film, traduit en français par “Le cavalier du crépuscule”. Le 4 décembre, Elvis Presley et d'autres artistes du label Sun, Carl Perkins, Jerry Lee Lewis et Johnny Cash, se réunissent de façon informelle pour chanter du gospel. Enregistrés à leur insu, ils donnent naissance à la légende du “Million Dollar Quartet” qui a hanté plus d'un admirateur.

Au terme d'une année 56 particulièrement chargée et prolifique, Elvis Presley est devenu un phénomène national et international. La lecture des hits-parades est particulièrement éloquente : en 56, Elvis a occupé la première place des charts durant 26 semaines et le 19 décembre, il a dix titres classés dans le Top 100. Rien qu'aux Etats-Unis, il a vendu plus de douze millions de 45-tours et près de trois millions d'albums, des chiffres colossaux pour l'époque.

Début 57, Elvis fête ses vingt-deux ans à Memphis et apprend par la même occasion qu'il est bon pour le service militaire. En février, il est N°1 avec “Too much”, alors que ses détracteurs - et les détracteurs du rock & roll en général - ne désarment pas : profitant d'une convention nationale à Washington, le principal d'un collège du Texas déclare à la presse : “Nous ne pouvons tolérer les disques d'Elvis Presley à nos soirées, ni les blue jeans, ni les cheveux longs”.

Elvis est désormais une star à la fortune conséquente. Alors qu'il décroche son deuxième N°1 de l'année avec “All shook up”, il achète pour sa mère adorée, mais aussi pour lui, une grande propriété à Memphis. Cette belle maison de type colonial construite sur un terrain de cinq hectares s'appelle Graceland : il l'aménage à son idée et en fait son univers.
En juillet 57, “(Let me be your) Teddy bear” est N°1 aux Etats-Unis pour sept semaines consécutives. En plus des disques, des télés et des concerts, Elvis continue à tourner au cinéma : “Loving you” (en français “Amour frénétique”) est un gros succès, tout comme “Jailhouse rock” (“Le rock du bagne”), qui reste sans doute ce qu'il a fait de plus convaincant en la matière. En novembre, “Jailhouse rock”, la chanson générique du film composée par Jerry Leiber & Mike Stoller, est N°1 aux USA et en Angleterre. Outre Manche, le 45-tours est entré directement à la première place, ce qui ne s'était jamais vu auparavant.

Après avoir obtenu un sursis de deux mois pour pouvoir terminer le tournage du film “King Creole”, Elvis décroche son dixième N°1 avec “Don't”. Il est finalement appelé sous les drapeaux le 24 mars 1958. Devant la presse accourue pour ne pas manquer un tel événement, il reçoit le matricule US 533. 10. 761. et rejoint sa première garnison de Fort Chaffee dans l'Arkansas. Le 14 août 1958, Gladys, la mère d'Elvis, meurt d'une attaque cardiaque, conséquence d'une hépatite. Elle avait quarante-six ans.

Peu de temps après la disparition de sa mère, Elvis part pour l'Allemagne où il terminera son service militaire près de Francfort. Au cours de ses deux années passées sous les drapeaux, il ne réalise qu'une seule séance d'enregistrement. Pourtant, il est toujours présent dans les hits-parades et les succès continuent à entretenir la légende. En juillet 58, il est N°1 avec “Hard headed woman”.

En juin 59, Elvis Presley profite de deux semaines de permission pour visiter Paris, accompagné de quelques amis et relations professionnelles. Le groupe s'installe à l'hôtel Prince de Galles et passe notamment ses soirées aux Folies Bergère, au Moulin Rouge et au Lido, où, le 21 juin, Elvis monte sur scène et interprète de manière impromptu “Willow weep for me” au piano. Un autre soir, il assiste à la revue du Casino de Paris menée par Line Renaud. A la fin du spectacle, il rejoint Line et son mari Loulou Gasté en coulisses. C'est le début d'une nuit inoubliable.

"Dans mon spectacle, j'avais le Golden Gate Quartet qui jouait avec moi. Il dit : 'Est-ce que les Golden sont toujours là ? Parce que ils ont bercé mon enfance; j'ai tous leurs disques, les gospels, les negro-spirituals, etc...' 'A cette heure-ci', dit Loulou, 'ils sont en train de jouer au Colibri, au baby-foot'. On est allé les chercher, les Golden sont arrivés, Elvis a commencé à enlever sa veste, bras de chemise, les soldats américains ont fait la même chose, les Golden aussi, et j'ai eu le plus beau concert jusqu'à six heures du matin dans ma loge : Elvis, le Golden Gate Quartet, qui chantaient tous les negro-spirituals et les gospels qui ont vraiment bercé l'enfance d‘Elvis. Et je n'avais pas un magnéto et je n'avais même pas un appareil de photo. Mon seul témoin, c'est mon coiffeur qui est resté dans la loge."



En mars 60, Elvis Presley est rendu à la vie civile avec le grade de sergent. Il quitte définitivement l'Europe et la France sans y avoir jamais chanté. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui lui manquait, et des projets avaient été esquissés. Ce que nous confirme Line Renaud.

"Je suis persuadée que Elvis avait ça dans le cœur, chanter à Paris. Ça, j'en suis certaine. Il était un moment question du Parc des Princes et là je ne sais pas ce qui s'est passé. Est-ce que c'est le Colonel Parker qui ne voulait pas ou est-ce qu'à l'époque, est-ce que c'est peut-être les autorités qui ne voulaient pas que la pelouse soit démolie, j'en sais rien, je ne sais pas. Je sais qu'il y a eu pendant un moment le projet très avancé qu'Elvis vienne au Parc des Princes."

Gordon Stoker est quant à lui plus catégorique : le responsable, c'est le Colonel Parker. Dans ce cas comme pour le reste, c'est lui qui décidait. Et seul.

"Elvis a toujours voulu venir chanter en Europe. Et nous aussi. Nous voulions qu'il y aille. Nous l'encouragions. On lui disait : "Hey man, quand part-on ?'. Il répondait : 'C'est au Colonel de décider'. Le Colonel disait qu'on avait pas encore joué dans toutes les villes des Etats-Unis, que de toute façon la sécurité en Europe n'était pas ce qu'elle aurait dû être. Et vous savez qu'Elvis avait toujours peur, peur d'être agressé ou victime d'un tueur. Et le Colonel craignait que la sécurité ne soit pas à la hauteur là-bas. Il disait aussi qu'on y gagne moins d'argent qu'ici. C'est la raison pour laquelle il n'a jamais chanté en Europe. Mais je peux vous assurer qu'Elvis aimait ses fans étrangers et qu'il aurait bien aimé leur rendre visite. Mais le Colonel l'en a empêché."

Après l'armée, la carrière d'Elvis va prendre un virage qui le rapprochera du grand public, certes, mais l'éloignera en même temps du rock & roll. C'est la fin d'une époque. Dès son retour aux Etats-Unis, Elvis donne une conférence de presse au Madison Square Garden à New York. Devant les nombreux journalistes venus l'accueillir, il évoque son séjour en Allemagne et enchaîne sur ses projets immédiats.

"Je ne suis jamais sorti. Je ne suis même pas allé une seule fois au restaurant. En fait, je ne suis allé nulle part en Europe, excepté à Paris. La première chose que je vais faire maintenant, c'est enregistrer un disque. Puis je participerai à un show télévisé avec Frank Sinatra."

Le 12 mai 1960, la chaîne de télévision ABC programme le show en question, une émission intitulée “Welcome home, Elvis”. Presley n'y apparaît que pendant six minutes, pour un cachet de 125 000 dollars. Le show est présenté par Frank Sinatra, celui-là même qui, peu de temps auparavant, avait dénoncé

le rock'n'roll comme “la forme d'expression la plus bestiale, la plus laide, désespérée et perverse”. Il est vrai que, d'un autre côté, Elvis est prêt pour suivre les traces de Frankie.
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MessageSujet: Re: La saga d'Elvis Presley   La saga d'Elvis Presley EmptyJeu 16 Aoû 2007, 01:15

A Graceland, Elvis Presley s'entoure de toute une bande de copains que l'on a surnommée par la suite la “Memphis Mafia”, qui l'isole et le protège du public. Il recommence à enregistrer, mais le résultat n'est pas à la hauteur de ce que l'on escomptait. Et quand le succès revient, il l'éloigne de son public rock. Trois titres sont N°1 en 1960 : “Stuck on you”, le premier single d'Elvis en stéréo ; “It's now or never”, une adaptation de “O sole mio” ; et “Are you lonesome tonight”, la reprise d'une vieille chanson écrite en 1926 dont les ventes atteignent rapidement les deux millions d'exemplaires rien qu'aux Etats-Unis.

En ce tout début des années 60, la musique d'Elvis n'a plus rien de subversif, sauf dans les pays de l'Est où, en pleine période de guerre froide, tout ce qui vient des Etats-Unis est diabolisé. Dans le journal est-allemand “Junge Welt”, Elvis est désigné comme l'ennemi public N°1 et six jeunes qui ont formé un fan club du King et qui ont été surpris chantant du rock & roll dans la rue sont condamnés à de lourdes peines de prison ferme.

En 1961 à Pearl Harbor, Elvis Presley donne son dernier concert pour les huit années à venir. Il continue de tourner pour le cinéma. Certains films sont intéressants, comme “Flaming star”, “Wild in the country” ou encore “Follow that dream”. Le reste tient plus d'une l'exploitation commerciale à tout prix et apporte certainement plus de satisfaction aux producteurs qu'aux metteurs en scène, a fortiori aux cinéphiles. Elvis n'est pas dupe, mais c'est pourtant cette voie qu'il choisirait si son avenir de Roi du rock était menacé.

"Si le rock devait mourir un jour, ce que je ne crois pas, j'essayerais autre chose. J'essayerais probablement - et avec sérieux - le métier d'acteur. Je tenterais de réussir dans cette carrière. Ce qui est très dur, car il y a beaucoup de concurrence."

En 61, Elvis ne décroche qu'un seul N°1 : “Surrender”. Idem en 62 avec “Good luck charm”. Cloîtré à Hollywood, Presley laisse passer les bourrasques du monde extérieur, les Beatles, Bob Dylan, le protest-song et les autres. Il tourne des films qu'on écrit pour lui, pour des cachets à sa démesure.

Eternellement fiancé à l'actrice Ann Margret, Elvis pense davantage à une jeune fille rencontrée lors de son service militaire en Allemagne, Priscilla Beaulieu. Dès son retour d'Europe, les journalistes avaient voulu en savoir plus sur cette nouvelle “fiancée”. A l'époque, Elvis avait minimisé l'affaire avec humour.

"Il y avait bien cette fille que je voyais assez souvent. Son père était dans l'Air Force. Cette affaire s'est terminée deux mois avant mon départ d'Allemagne. Je l'ai vue à l'aéroport avant de partir et il y a eu des photos... Mais ce n'était pas une grande histoire d'amour. Les journaux ont titré : 'La fille qu'il a abandonnée là-bas'.... Ça ne s'est pas passé comme ça.... Je dois prendre garde à mes réponses avec vous."

Elvis fait venir Priscilla à Memphis dès 1962. Elle y termine ses études avant de l'épouser le 1er mai 1967 à Las Vegas. Pour l'occasion, Frank Sinatra a prêté son avion personnel, le “Christina”, avec lequel le jeune couple s'envole pour une courte lune de miel à Palm Springs. En février 67, le King avait reçu son premier Grammy Award pour un album de gospel, “HOW GREAT THOU ART”, dont on avait extrait le single “Cryin' in the chapel”. Une année plus tard, le premier février 1968, c'est la naissance de Lisa-Marie, la fille d'Elvis et de Priscilla. Elvis semble y trouver un regain d'énergie et un peu de la personnalité de ses débuts.

Presley enregistre alors “Guitar man“ et “U.S. male”, deux classiques, et il continue de tourner, notamment “Charro”, son trentième film en douze ans et le premier où il ne chante pas ! Toujours en 68, avec l'amorce du rock revival, Elvis Presley revient à la télévision pour tenter de retrouver son public de la première heure.
Le 3 décembre, accompagné par Scotty Moore et D.J. Fontana, Elvis, tout de cuir noir vêtu, interprète la plupart de ses grands succès devant un parterre d'invités. Mission accomplie : le taux d'écoute de l'émission est impressionnant et les ventes du King sont relancées. En mai 69, pour la première fois depuis quatorze ans, Elvis réalise un album à Memphis : “FROM ELVIS IN MEMPHIS”. “From Elvis in Memphis” contient “In the ghetto” et l'on peut le considérer comme l'un des meilleurs disques de la fin de sa carrière.

Le 31 juillet 69, Elvis Presley remonte sur scène à l'International Hôtel, un luxueux casino de Las Vegas. Accompagné par un orchestre de trente musiciens, des choristes et un quintette dirigé par le guitariste James Burton, il y donne cinquante-sept concerts en quatre semaines, un marathon qui lui rapporte la bagatelle d'un million et demi de dollars !. Le 1er novembre 69, Elvis obtient son premier N°1 depuis “Good luck charm” en 1962 : c'est “Suspicious minds”.

En février et en août 70, Elvis revient pour deux mois à Las Vegas, tout en donnant quelques concerts sporadiques à travers le pays, une pratique qu'il maintiendra jusqu'en 1975. De cette période du début des années 70, les disques les plus marquants sont l'album “ELVIS COUNTRY” en janvier 71 et le single “Burning love” en septembre 72.

Le 14 janvier 73 à Honolulu, Elvis Presley donne un concert de charité pour l'enfance, un événement retransmis par satellite dans trente-six pays pour un milliard de téléspectateurs potentiels. L'album qui rend compte de la soirée paraît un mois plus tard, c'est “ELVIS-ALOAH FROM HAWAI VIA SATELLITE”. C'est aussi sa dernière grande réussite, N°1 aux Etats-Unis en mai 73.

Elvis et Priscilla se séparent en février 72 avant de divorcer en octobre 73. Ils restent cependant bons amis et sortent bras dessus-bras dessous du tribunal de Santa Monica qui vient d'officialiser le divorce. Les shows de Presley deviennent alors plus négligés, plus superficiels. C'est à ce moment que commencent à circuler des rumeurs sur sa vie désordonnée, ses comportements fantasques et son abus de drogues et de tranquillisants. A ce sujet, voici le témoignage de l'un des Jordanaires, Gordon Stoker.

"Elvis ne prenait pas de drogues dures. Il était sous ordonnance, on lui prescrivait des pilules. Il ne réalisait pas les dégâts qu'elles causaient à son corps. Mais une chose est certaine à propos d'Elvis : il ne mangeait aucune nourriture convenable. Il ne mangeait pas comme nous le faisons, des choses saines, une alimentation substantielle qui lui aurait donné l'énergie dont son corps avait besoin. Je l'ai vu souvent n'ingurgiter que trois ou quatre hamburgers et un bol de soupe en plusieurs jours."

Durant les quatre dernières années de sa vie, l'état de santé d'Elvis va en s'aggravant. Il est hospitalisé plusieurs fois, en 73 officiellement pour une pneumonie, en 74 pour une grippe, plus sérieusement en 75 pour hypertension. Soumis notamment à un traitement à base de cortisone qui le fait grossir et dont il combat les effets en ingurgitant un nombre sans cesse croissant de pilules, Elvis connaît une ultime alerte le 29 mai 77 lorsque, pris d'un malaise, il doit interrompre un concert à Baltimore durant une trentaine de minutes. L'avertissement n'est pas pris au sérieux et c'est un Elvis alourdi, bouffi, qui donne son dernier concert le 26 juin 1977 à Indianapolis. Le 16 août, il meurt d'une crise cardiaque dans sa salle de bains. Il avait quarante-deux ans.

Gordon Stoker avait revu Elvis une dernière fois au début de l'année 77.

"Je l'ai vu environ six mois avant sa mort et, en rentrant à la maison, j'ai dit à ma femme : il ne sera plus en vie dans deux ans. Il avait tellement changé depuis la dernière fois que je l'avais vu. Je suppose que lorsque son batteur D.J. Fontana, Scotty Moore son guitariste, les quatre Jordanaires et quelques autres encore ont cessé de travailler avec lui, ce fut comme s'il avait perdu en quelque sorte sa famille. Il commença à s'enfoncer très vite après ça, je crois, parce qu'il avait perdu d'une certaine façon sa famille. Et je regretterai toujours ça."

Elvis est enterré dans sa propriété de Graceland à Memphis au côté de sa famille : sa grand-mère, ses parents Vernon et Gladys, et ce frère jumeau qu'il n'a jamais connu, Jesse Garon. “My way”, l'adaptation du “Comme d'habitude” de Claude François, devient son premier succès posthume.

Car l'histoire du “Roi du Rock'n'roll” ne s'arrête pas là, bien au contraire. La disparition d'Elvis fait remonter en flèche les ventes de ses disques qui connaissent une diffusion jamais atteinte de son vivant. Mais il y a aussi un revers à la médaille, une exploitation commerciale éhontée du phénomène disparu. Ouvert au public en juin 82, Graceland est devenu un lieu de pèlerinage visité chaque année par sept cent cinquante mille fans et les marchands du temple n'ont pas attendu pour en coloniser les abords immédiats.

Depuis sa mort, le culte d'Elvis Presley est resté aussi fort. Les articles, les films (comme “This is Elvis” en 81), les documents télévisés et les livres qu'on lui consacre sont là en grand nombre pour en témoigner. Mais là aussi, il faut savoir trier car tout n'est pas innocent. Gordon Stoker a son avis sur la chose.

"Le livre de Priscilla, 'Elvis and me', est assez véridique. D'autres... Celui de Goldman ne l'est pas. C'est comme tous ces gens qui se disent être fils ou fille d'Elvis, ce genre de choses. C'est la plus grande blague au monde. Il y a actuellement sept ou huit personnes qui prétendent être des enfants d'Elvis. C'est immonde. Une blague énorme."

A la mort de Presley, John Lennon avait déclaré ceci : “Le roi est mort, le rock'n'roll ne mourra jamais. Vive le roi”. L'héritage laissé par Elvis est inestimable, mais on peut tout de même l'apprécier avec ces quelques chiffres. Elvis Presley, c'est trente-trois films, plus de sept cents titres disponibles et des ventes de disques qui atteignaient cinq cent millions d'exemplaires au moment de sa mort et qui ont depuis largement dépassé le milliard. C'est aussi dix-huit N°1 aux Etats-Unis, dix-sept en Grande-Bretagne et surtout une présence record de vingt-quatre années dans les hits-parades. C'est enfin cinq cent cinquante fans clubs en activité qui regroupent plus d'un million de membres à travers la planète.

Si l'on s'en tient à la musique et au disque, pas une année ne s'est écoulée depuis 77 sans amener son lot d'inédits, de prises alternatives ou de démos, distillés savamment et au compte-gouttes par RCA ; cela sans compter les multiples compilations qui, sous des pochettes et des titres constamment renouvelés, proposent des sélections de chansons très proches les unes des autres.

Pour ceux qui voudraient découvrir ou mieux connaître la musique du King, deux approches sont possibles. La première consiste à être le plus complet possible et dans ce cas, les trois coffrets suivants constituent un bon choix :

- “ELVIS -THE KING OF ROCK'N'ROLL : THE COMPLETE 50'S MASTERS”,
- “FROM NASHVILLE TO MEMPHIS : THE ESSENTIAL 60'S MASTERS”
- et “WALK A MILE IN MY SHOES : THE ESSENTIAL 70'S MASTERS”.

Mais si l'on veut simplement “goûter” à l'œuvre du King, il faut plutôt se tourner vers “ELVIS : L'ESSENTIEL”, un CD paru en 97 qui regroupe vingt-huit de ses meilleurs titres, tous des classiques.
En 1997, le vingtième anniversaire de la mort d'Elvis Presley est l'occasion de nombreux événements. Concernant les disques, RCA ressort six de ses bandes originales de films les plus appréciées, augmentées d'inédits et de raretés : “LOVING YOU”, “KING CREOLE”, G.I. BLUES”, “BLUE HAWAII” et, regroupées sur un seul CD, “JAILHOUSE ROCK” et “LOVE ME TENDER”. RCA propose également un enregistrement totalement inédit, “AN AFTERNOON AT THE GARDEN”, le show donné par Elvis au Madison Square Garden de New York, le 10 juin 1972.

Toujours chez RCA et toujours à l'occasion du vingtième anniversaire de la disparition du King, il faut signaler la sortie d'un coffret de quatre CD's, “ELVIS PRESLEY PLATINIUM : A LIFE IN MUSIC”, qui regroupe cent chansons dont une majorité de versions alternatives et quelques curiosités. Parmi celles-ci, une version de “Blowin' in the wind” de Bob Dylan retrouvée dans un tiroir fermé à clé du bureau de Vernon Presley, le père d'Elvis ; une chanson enregistrée en 1953 dans un studio concurrent du studio Sun ; des titres mis en boîte en Allemagne avec des copains de régiment ; diverses répétitions d'avant concerts, et une prise de “My way” réalisée sur scène dans le Michigan moins de quatre mois avant sa mort.

Mais en 1997, l'événement est sans conteste le concert virtuel du 16 août au Mid-South Coliseum de Memphis. Elvis, que l'on voit sur un écran géant, chante accompagné par ses anciens musiciens. Le spectacle est un pari artistique et technologique. Les images ont été choisies avec soin parmi les vidéos des meilleurs concerts d'Elvis : "That's the way it is" en 70, "Elvis on tour" en 72, et surtout l'extraordinaire "Aloha from Hawaii" de 73. Les extraits ont ensuite été retravaillés pour isoler la voix du King. Pendant le spectacle, le montage vidéo est projeté sur l'écran, alors que sur la scène, les musiciens jouent en synchronisation parfaite. L'illusion est totale. Elvis interprète ses plus grands titres, il s'adresse à la foule, présente ses musiciens et discute avec eux, entre et sort de scène. Passées les premières minutes qui peuvent surprendre, la présence d'Elvis est si forte, l'interaction avec ses musiciens si évidente, la réaction du public si présente, qu'on n'a plus l'impression d'assister à un concert virtuel, mais bien à une vraie performance du King. Moment d'émotion intense partagé par tout le public, le point d'orgue de ce premier show virtuel a été la venue sur scène de Lisa Marie, la fille d'Elvis, qui a chanté "Don't cry daddy", un titre que son père avait enregistré en 1969.
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MessageSujet: Re: La saga d'Elvis Presley   La saga d'Elvis Presley EmptyJeu 16 Aoû 2007, 01:17

Créé à Memphis le 16 août 97, le show "Elvis, the concert", tourne aux Etats-Unis pendant près d'un an et connaît un véritable triomphe. Deux ans plus tard, il parcourt l'Europe, le Japon et l'Australie. Après une nouvelle tournée américaine, "Elvis, the concert" revient en Europe en 2000 et fait étape pour la première fois en France, pour un concert unique à guichets fermés à Paris.

Elvis sur l'écran est accompagné sur scène par James Burton à la guitare, Jerry Scheff à la basse, Ronnie Tutt à la batterie et Glen D. Hardin au piano. Ils sont entourés par les choristes du Stamp Quartet et des Sweet Inspirations, ainsi que par un groupe de seize musiciens dirigés par Joe Guercio. Les malchanceux, ceux qui n'ont pas pu assister à cet événement, pourront se consoler avec l'album officiel du concert, un double CD intitulé "ELVIS – THE CONCERT (2000 World Tour)" qui contient les trente-deux meilleurs titres "live" du King.

"Elvis My Happiness" est le nom de la plus grande association française consacrée au King. Très active, on lui doit un certain nombre d'initiatives et de publications : par exemple, la réédition en vinyle du "RETOUR D'ELVIS" et la publication du livre de Jean-Marie Pouzenc, "Elvis à Paris", un ouvrage illustré de très nombreuses photos prises au cours des deux séjours que le King a fait dans la capitale française, en juin 59 et en janvier 60. A l'initiative du fan-club "Elvis My Happiness", RCA a édité plusieurs CDs exclusifs, notamment le coffret "LOVE & ROCK SONGS" qui regroupe trois CDs dont un bonus intitulé "French Songs", où l'on retrouve deux reprises de Gilbert Bécaud et deux de Claude François. Parallèlement, RCA publie "ELVIS CHANTE MORT SHUMAN & DOC POMUS", un double CD augmenté d'une interview et de maquettes réalisées par Mort Shuman, un produit exclusivement distribué par "My Happiness" et tiré à seulement deux mille exemplaires. La légende du King continue et comme le proclame "Elvis My Happiness" : "Un milliard de fans ne peuvent pas se tromper !"

En 2002, à l'occasion du 25ème anniversaire de la disparition du King, on publie le coffret "ELVIS : TODAY, TOMORROW AND FOREVER". A ce moment, Elvis est N°1 aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays avec une version remixée du titre "A little less conversation". On la retrouve sur l'album "ELVIS 30 # 1 HITS" qui paraît en septembre 2002. Un an plus tard et sur le même modèle, RCA publie "SECOND TO NONE" qui réunit vingt-huit tubes du roi du rock, auxquels ont été rajoutés un remix de "Rubberneckin'" et surtout un inédit de 1964, "I'm a roustabout".

Toujours en 2002, le fan-club "Elvis My Happiness" propose un coffret de dix CDs intitulé "MADE IN FRANCE". On y trouve des adaptations françaises des plus grands succès du King, des mélodies originaires de France qu'il avait reprises et des chansons en hommage à sa mémoire. Parallèlement, Jean-Marie Pouzenc publie un nouvel ouvrage : "50 ANS AVEC ELVIS – L'HISTOIRE VRAIE DU KING".

Le spectacle "Elvis Story", avec le Canadien Martin Fontaine dans une étonnante incarnation du King, est présenté à Paris fin 2003 à Mogador, où il reçoit un accueil enthousiaste. Une deuxième série de représentations aura lieu début 2005 au Casino de Paris avec le même succès. Au même moment, en Angleterre, les dix-huit N°1 d'Elvis sont réédités, soit en CD, soit en vinyle. Trois sont à nouveau N°1 et tous les autres N°2, ce qui montre bien que l'histoire n'est pas prête de se terminer.

Le DVD "ELVIS BY THE PRESLEYS" paraît en mai 2005.
C'est un nouvel élément inédit à ajouter à une longue histoire, une approche d'Elvis dans sa vie de tous les jours, raconté de façon très sincère et sans complaisance par sa famille et ses proches.

Le 27 mars 2006, Graceland, la propriété d'Elvis à Memphis, est déclarée "site historique national".
C'est là que les très nombreux fans du King se sont retrouvés aujourd'hui pour rendre hommage à leur idole à l'occasion du trentième anniversaire de sa disparition.

*****************************************************************************************

A Paris, jusqu'au 28 octobre, la Fondation Cartier propose une exposition intitulée "Rock 'n' Roll 39-59".
Le King y est à l'honneur, notamment à travers une série exceptionnelle de photos réalisées par Al Wertheimer.
A l'automne prochain, le spectacle "Elvis – The Musical", qui raconte l'histoire immortelle du King en 80 chansons, sera en tournée en France avec un passage à Paris, au Palais des Congrès, le 7 octobre.

La veille, le 6 octobre, au même endroit, "The Original Cast" proposera un spectacle qui réunit tous les musiciens et choristes d'Elvis, période Las Vegas.

TITRES DIFFUSÉS (dans l'ordre de leur passage à l'antenne) :

- "Blue suede shoes" (CD "2nd to none"")
- "You'll be gone" (CD "Elvis by the Presleys")
- "My baby left me" (CD "Elvis 56")
- "Reach out to Jesus" (CD "The definitive gospel album)
- "Peace in the valley" (CD "The definitive gospel album")
- "My happiness" (CD "The complete 50's masters")
- "Blue moon of Kentucky" (CD "The complete 50's masters")
- "That's alright (mama)" (CD "The complete 50's masters")
- "I got a woman" (CD "Elvis 56")
- "Good rockin' tonight" (CD "The complete 50's masters")
- "Baby let's play house" (CD "The complete 50's masters")
- "I'm left, you're right, she's gone" (CD "The complete 50's masters")
- "Tutti Frutti" (CD "Elvis 56")
- "Mystery train" "The complete 50's masters")
- "Money honey" (CD "The complete 50's masters")
- "Heartbreak Hotel" (CD "Elvis 56")
- "I want you, I need you, I love you" (CD "Elvis 56")
- "Milkcow blues" (CD "The complete 50's masters")
- "Hound dog" (CD "Elvis 56")
- "Lawdy Miss Clawdy" (CD "Elvis 56")
- "Don't be cruel" (CD "Elvis 56")
- "Got a lot o' living to do" (CD "Elvis forever")
- "Love me tender" (CD "Elvis forever")
- "A mess of blues" (CD "The complete 60's masters")
- "Down by the riverside" (CD "The legendary story of Sun Records")
- "Shake rattle and roll" (CD "Elvis 56")
- "Too much" (CD "Elvis 56")
- "A big hunk o' love" (CD "Elvis forever")
- "All shook up" (CD "Elvis forever")
- "(Let me be your) Teddy bear" (CD "Elvis forever")
- "Jailhouse rock" (CD "Elvis forever")
- "Don't" (CD "The definitive love album")
- "G.I. Blues" (CD "The definitive film album")
- "Crying in the chapel" (CD "How great thou art")
- "Swing down, sweet chariot" (CD "The definitive gospel album")
- "So glad you're mine" (CD "Elvis 56")
- "King Creole" (CD "The definitive film album")
- "Reconsider baby" (CD "The complete 60's masters")
- "The girl of my best friend" (CD "The essential collection")
- "Stuck on you" (CD "Elvis forever")
- "Are you lonesome tonight" (CD "The essential collection")
- "(You're the) Devil in disguise" (CD "Elvis forever")
- "Can't help falling in love" (CD "The definitive film album")
- "Surrender" (CD "Elvis forever")
- "Good luck charm" (CD "Elvis forever")
- "Girls, girls, girls" (CD "The definitive film album")
- "U.S. male" (CD "The definitive country album")
- "Guitar man" (CD "The definitive country album")
- "In the ghetto" (CD "The definitive country album")
- "Suspicious minds" (CD "The definitive country album")
- "Burning love" (CD "The definitive country album")
- "Also sprach Zarathustra / See see rider" (CD "Aloha from Hawaii via satellite")
- "Way down" (CD "Moody blue")
- "Peace in the valley" (CD "The definitive gospel album")
- "My way" (CD "The definitive love album")
- "An american trilogy" (CD "The definitive gospel album")
- "Hard headed woman" (CD "Elvis forever")
- "Always on my mind" (CD "The definitive country album")
- "Baby I don't care" (CD "The complete 50's masters")
- "Moody blue" (CD "Moody blue")
- "Promised land" (CD "Promised land")
- "It's now or never" (CD "The definitive love album")
- "Rip it up" (CD "Elvis 56")
- "Polk salad Annie" (coffret "Elvis Aaron Presley")
- "My way" (CD "The definitive love album")
- "Don't cry daddy" (CD "The definitive country album")
- "Trouble / Guitar man" (CD "68 Comeback special")
- "Little sister" (CD "The complete 60's masters")
- "A little less conversation" (CD "Elvis 30 # 1 Hits")
- "Are you lonesome tonight" (laughing version) (CD "Live in Las Vegas")
- "I was the one" (CD "Elvis '56")

DISCOGRAPHIE SÉLECTIVE :

- “ELVIS PRESLEY” (album – 1956)
- “LOVE ME TENDER” (BO – 1956)
- “LOVING YOU” (BO – 1957)
- “ELVIS CHRISTMAS ALBUM” (album – 1957)
- “KING CREOLE” (BO – 1958)
- “ELVIS IS BACK !” (album – 1960)
- “G.I. BLUES” (BO – 1960)
- “BLUE HAWAII” (BO – 1961)
- “GIRLS ! GIRLS ! GIRLS !” (BO – 1963)
- “IT HAPPENED AT THE WORLD'S FAIR” (album – 1963)
- “FUN IN ACAPULCO” (BO – 1963)
- “KISSIN' COUSINS” (BO – 1964)
- “FLAMING STAR AND SUMMER KISSES” (album – 1965)
- “ELVIS FOR EVERYONE !” (album – 1965)
- “FRANKIE & JOHNNY” (BO – 1966)
- “HOW GREAT THOU ART” (album – 1967)
- “DOUBLE TROUBLE” (BO – 1967)
- “FROM ELVIS IN MEMPHIS” (album – 1969)
- “ON STAGE, FEBRUARY 1970” (live album – 1970)
- “ELVIS COUNTRY” (album – 1971)
- “LOVE LETTERS FROM ELVIS” (album – 1971)
- “ELVIS NOW” (album – 1972)
- “ELVIS AS RECORDED AT MADISON SQUARE GARDEN” (live album – 1972)
- “HE TOUCHED ME” (album – 1972)
- “ALOHA FROM HAWAII VIA SATELLITE” (live album – 1973)
- “ELVIS” (album – 1973)
- “RAISED ON ROCK” (album – 1973)
- “GOOD TIMES” (album – 1974)
- “ELVIS FOREVER” (compilation – 1974)
- “PROMISED LAND” (album – 1975)
- “TODAY” (album – 1975)
- “FROM ELVIS PRESLEY BOULEVARD, MEMPHIS, TENNESSEE” (album – 1976)
- “MOODY BLUE” (album – 1977)

COMPIPLATIONS & RÉÉDITIONS :

- “ELVIS : THE DEFINITIVE ROCK ‘N' ROLL ALBUM” (1987)
- “ELVIS : THE DEFINITIVE COUNTRY ALBUM” (1987)
- “ELVIS : THE DEFINITIVE GOSPEL ALBUM” (1987)
- “ELVIS : THE DEFINITIVE FILM ALBUM” (1987)
- “ELVIS : THE DEFINITIVE LOVE ALBUM” (1987)
- “THE GREAT PERFORMANCES” (live album – 1990)
- “ELVIS, KING OF ROCK ‘N' ROLL : THE COMPLETE 50'S MASTERS” (1992)
- “FROM NASHVILLE TO MEMPHIS : THE ESSENTIAL 60'S MASTERS” (1992)
- “ROMANTIQUE” (1993)
- “WALK A MILE IN MY SHOES : THE ESSENTIAL 70'S MASTERS” (1992)
- “ELVIS ‘56” (album – 1996)
- “ELVIS PRESLEY PLATINUM : A LIFE IN MUSIC” (coffret – 1997)
- “ELVIS – THE CONCERT” (live album – 1998)
- “ELVIS : A GOLDEN COLLECTION” (coffret – 1998)
- "MEMORIES : THE '68 COMEBACK SPECIAL" (1998)
- “ELVIS PRESLEY : LOVE & ROCK SONGS” (coffret – 1999)
- “ELVIS CHANTE MORT SHUMAN & DOC POMUS” (2000)
- "THE 50 GREATEST LOVE SONGS" (2001)
- “ELVIS : TODAY, TOMORROW AND FOREVER” (coffret – 2002)
- “ELVIS 30 # 1 HITS” (2002)
- “ELVIS : 2ND TO NONE” (2003)
- “ELVIS BY THE PRESLEYS” (DVD – 2005)
- “THE ELVIS UK # 1 SINGLES BOX SET” (coffret – 2005)
- “THE ESSENTIAL ELVIS PRESLEY” (2007)
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